Sur la tentative de coercition de la Chine sur le Royaume-Uni

Département d’État des États-Unis
Michael R. Pompeo, secrétaire d’État
Le 9 juin 2020

Les États-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés et partenaires contre les stratégies d’intimidation coercitives du Parti communiste chinois (PCC). Dans le dernier exemple en date, Pékin aurait, selon certaines informations, menacé de punir la banque britannique HSBC et de rompre ses engagements de construire des centrales nucléaires au Royaume-Uni, à moins que Londres ne permette à Huawei de développer son réseau 5G. La société Huawei, située à Shenzhen, est le prolongement de l’état de surveillance du Parti communiste chinois.

En particulier, le fait que le PCC ait intimidé HSBC doit servir de mise en garde. Pas plus tard que la semaine dernière, le PDG de la branche Asie-Pacifique de la banque, Peter Wong, par ailleurs membre de la Conférence politique consultative du peuple chinois, a signé une pétition soutenant la décision désastreuse de Pékin de détruire l’autonomie de Hong Kong et de rompre les engagements pris dans un traité enregistré aux Nations unies. Cette démonstration de loyauté semble avoir valu à HSBC peu de respect à Pékin, qui continue d’utiliser les activités de la banque en Chine comme levier politique contre Londres.

Le comportement agressif de Pékin montre pourquoi les pays devraient éviter de trop dépendre de la Chine d’un point de vue économique et devraient protéger leurs infrastructures essentielles de l’influence du PCC. L’Australie, le Danemark et d’autres nations libres ont récemment subi des pressions de la part de groupes d’intérêt du PCC afin qu’elles s’inclinent devant les souhaits politiques de la Chine. Les États-Unis se tiennent prêts à aider leurs amis britanniques, quels que soient leurs besoins, qu’il s’agisse de bâtir des centrales nucléaires sûres et fiables ou de développer des solutions 5G de confiance qui protègent la confidentialité des citoyens. Les nations libres font des affaires dans une relation d’amitié sincère et dans un désir mutuel de prospérité, et non pas en courbant l’échine d’un point de vue politique et commercial.