La Maison-Blanche
Le 24 septembre 2018
Siège des Nations unies
New York
LE PRÉSIDENT : Merci d’être ici ce matin. C’est un grand honneur que de m’adresser à vous au sujet d’un problème qui touche tous les pays du monde : le problème des drogues dans le monde. Et c’est un grand problème.
Le fléau de l’addiction aux drogues continue de coûter la vie à bien trop de personnes aux États-Unis et partout dans le monde. Aujourd’hui, nous nous engageons à lutter contre cette épidémie ensemble.
Je souhaite exprimer ma plus profonde gratitude à l’ambassadrice Haley pour son formidable leadership dans la lutte contre les stupéfiants au sein des Nations unies, ainsi qu’au secrétaire d’État, Mike Pompeo, pour son travail dévoué, il a fait un excellent travail, tout comme l’ambassadeur John Bolton. Merci beaucoup.
Nous remercions également le secrétaire-général de se joindre à nous comme invité spécial…. En tant qu’invité spécial. Il est devenu un grand ami et il fait un travail formidable dans une situation très, très complexe, mais une situation qui est magnifique. Et j’ai toujours dit que les Nations unies avaient un potentiel incroyable et ce potentiel se réalise. Doucement mais sûrement, il se réalise.
Nous sommes également reconnaissants envers les 31 pays co-hôtes. Chacun d’entre vous a adopté des mesures essentielles pour lutter contre le problème des drogues dans le monde.
Comme le Rapport mondial sur les drogues pour 2018 le souligne, la production de cocaïne et d’opium a atteint des niveaux records… Incroyablement… Et le nombre de décès causés par la consommation de drogues a augmenté de 60 % entre 2000 et 2015. Ainsi, en 15 ans, il a augmenté de 60 %, ce qui est absolument terrible.
Comme nous le savons, les stupéfiants sont associés à la criminalité organisée, aux flux financiers illicites, à la corruption et au terrorisme. Il est essentiel pour la santé publique et la sécurité nationale que nous luttions contre l’addiction aux drogues et mettions fin à toutes les formes de trafic et de passage en contrebande qui offrent un soutien financier vital à des cartels transnationaux vicieux.
Aux États-Unis, nous agissons de manière agressive, en sécurisant nos frontières, en soutenant les forces de l’ordre, en accordant des financements records à la crise des opiacés et en promouvant le traitement et le rétablissement.
De nombreux pays ici présents agissent de manière audacieuse. Le président nouvellement élu de Colombie, M. Duque, a fait campagne avec un programme anti-drogue et a gagné très haut la main. Félicitations.
Nous nous réjouissons de travailler en partenariat avec son nouveau gouvernement pour éradiquer la production de coca dans son pays. Nous devons tous œuvrer de manière à démanteler la production de stupéfiants et vaincre l’addiction aux drogues.
Pour cette raison, le mois dernier, les États-Unis ont annoncé un « Appel international à l’action contre le problème des drogues dans le monde ». L’appel est simple : réduire la demande en drogues, tarir l’approvisionnement en stupéfiants, élargir les traitements et renforcer la coopération internationale. Si nous agissons ensemble, nous pourrons sauver la vie d’innombrables personnes aux quatre coins du monde. Et quand je dis innombrables, je parle de millions et de millions de personnes.
Je suis ravi que tous les pays présents ici aient accepté de répondre à notre appel et je souhaite remercier chacun d’entre vous de votre engagement en faveur de cette importante initiative.
Les États-Unis se réjouissent de travailler avec vous pour renforcer nos communautés, protéger nos familles et faire en sorte que l’avenir de nos enfants soit libre de toute drogue.
Merci beaucoup. Et merci d’être ici aujourd’hui. Nous vous en remercions. Merci. (Applaudissements.)