Les Etats-Unis sanctionnent deux responsables zimbabwéens pour violation des droits de l’homme

Département d’État des États-Unis
Secrétaire d’État Michael R. Pompeo
Communiqué de presse
Le 11 mars 2020

Aujourd’hui, les États-Unis ont désigné Anselem Sanyatwe et Owen Ncube pour leur implication dans les violations des droits de l’homme liées à la répression politique au Zimbabwe. Cela témoigne de l’engagement continu des États-Unis à œuvrer en faveur de la responsabilisation en matière de violations des droits de l’homme. Le département d’État exhorte le gouvernement du Zimbabwe à mettre immédiatement fin aux violences parrainées par l’État, notamment contre les manifestants pacifiques, la société civile, les dirigeants syndicaux et les membres de l’opposition au Zimbabwe, et à enquêter sur les responsables des violations et des abus des droits de l’homme et à leur demander des comptes.

Le Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) du département du Trésor des Etats-Unis a désigné Sanyatwe et Ncube en vertu du décret présidentiel 13469, qui renforce les désignations précédentes du département d’État en 2019 en vertu de la section 7031(c) de la loi de crédits du département d’État, des opérations étrangères et des programmes connexes pour l’exercice 2019. À la suite de l’action d’aujourd’hui, tous les biens, propriétés et intérêts de Sanyatwe et Ncube qui sont ou qui entrent dans la juridiction américaine, ainsi que la possession ou le contrôle de ceux-ci par des personnes américaines, sont gelés, et il est généralement interdit aux personnes américaines de traiter avec eux.

Parallèlement, le département du Trésor a levé les sanctions contre Ray Kaukonde, Shuvai Ben Mahofa, Sithokozile Mathuthu et Naison Ndlovu, qui avaient tous été désignés par les autorités du Trésor mais qui sont décédés et/ou ne répondent plus aux critères des sanctions. Le retrait des personnes précédemment désignées de la liste des ressortissants spécialement désignés et des personnes bloquées de l’OFAC démontre que les sanctions n’ont pas besoin d’être permanentes et que les sanctions ciblées reflètent les réalités du terrain au Zimbabwe.

Les actions de l’OFAC sont indépendantes de la loi sur la démocratie et la reprise économique au Zimbabwe (ZDERA), qui exige que les États-Unis votent contre les nouveaux prêts ou l’allégement de la dette du Zimbabwe auprès des institutions financières internationales, sauf pour les prêts destinés à soutenir les besoins humains fondamentaux ou la bonne gouvernance.