Le président Donald J. Trump annonce un renforcement des mesures de sécurité nationale

La Maison-Blanche
Bureau du porte-parole
Le 24 septembre 2017

Les nouvelles mesures de sécurité établissent des exigences minimales pour la coopération internationale afin de faciliter le contrôle des demandes de visas et de l’immigration aux États‑Unis.

Aujourd’hui, le président Donald J. Trump a annoncé la mise en place de mesures de sécurité nationale renforcées visant à créer, pour la première fois dans l’histoire, des exigences minimales pour la coopération internationale afin de faciliter le contrôle et les décisions en matière de visas et d’immigration pour les personnes qui souhaitent entrer sur le territoire des États-Unis. Il s’agit d’une étape cruciale vers la mise en place d’un système d’immigration qui protège la sécurité et la sûreté des Américains, à une époque où le terrorisme et la criminalité transnationale représentent un danger.

« Après un examen approfondi effectué par le département de la Sécurité intérieure, nous prenons aujourd’hui des mesures visant à protéger la sûreté et la sécurité des Américains en établissant des critères de base de sécurité pour l’entrée aux États-Unis », a déclaré le président Trump. « Nous ne pouvons nous permettre de poursuivre les politiques défaillantes du passé, qui présentent un danger inacceptable pour notre pays. Ma principale obligation est d’assurer la sécurité et la sûreté des Américains et, en émettant ce nouveau décret sur les voyages, je remplis cette obligation sacrée. »

Le département de la Sécurité intérieure, en coopération avec d’autres départements et organismes exécutifs, ont élaboré les nouvelles exigences des critères de base en fonction de normes internationales reconnues, de bonnes pratiques et de déterminations d’experts concernant les informations minimales dont les États-Unis ont besoin pour valider l’identité des voyageurs, empêcher la fraude et s’assurer que les individus ne représentent pas de menace pour la sécurité nationale ou publique.

Tous les pays partagent la responsabilité d’empêcher les attentats terroristes, la criminalité transnationale et la fraude à l’immigration. Conformément à l’article 2 du décret présidentiel 13780, si les pays étrangers ne respectent pas les exigences de vérification des voyageurs et d’échange d’informations établies par le gouvernement des États-Unis, leurs ressortissants peuvent ne pas être autorisés à entrer aux États-Unis ou faire face à d’autres restrictions de voyage, à certaines exceptions près.

La plupart des pays du monde connaissent maintenant les nouveaux critères de base, ce qui est un élément important pour assurer notre sécurité. Les États-Unis ont communiqué leurs nouvelles exigences avec les pays étrangers en juillet. Ils ont été prévenus que le non‑respect des règles aurait des conséquences et il leur a été accordé une période de 50 jours pour travailler avec les États-Unis afin de procéder à des améliorations. En réaction à cela, un certain nombre de pays qui n’étaient pas en conformité ont pris des mesures, en augmentant, par exemple, leur partage d’informations avec les États-Unis en ce qui concerne les menaces terroristes ou en améliorant la sécurité liée à leurs documents de voyage ou aux déclarations des passeports perdus et volés.

Certains pays, cependant, ne se sont pas encore conformés aux nouveaux critères de base ou ont volontairement décidé de ne pas le faire. En conséquence, le secrétaire à la Sécurité intérieure, avec l’aval du président, a recommandé que des restrictions de voyage adaptées soient mises en place pour maintenir notre pays en sécurité et encourager les pays à respecter nos exigences de base. Ces restrictions aideront à empêcher les potentiels terroristes et criminels d’atteindre nos côtes. Ces restrictions de visa imposeront également une pression sur les gouvernements étrangers pour qu’ils respectent leurs obligations en renforçant la sécurité et en partageant des informations essentielles avec les États-Unis.

Les pays qui ne respectent pas adéquatement les nouvelles exigences incluent le Tchad, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Syrie, le Venezuela et le Yémen. Le président a également déterminé que tant que l’Iraq ne respecterait pas les critères de base, les restrictions d’entrée ne seraient pas garanties dans le cadre de la proclamation du 24 septembre. Le secrétaire à la Sécurité intérieure recommande toutefois que les ressortissants d’Iraq qui voyagent aux États-Unis soient soumis à un contrôle supplémentaire. En outre, le président et le secrétaire à la Sécurité intérieure ont déterminé que, bien que la Somalie satisfasse généralement aux exigences minimales de partage d’informations, elle présente des circonstances spéciales qui justifient des restrictions spécifiques et des améliorations de sécurité destinées à protéger le peuple américain.

Les restrictions imposées à ces huit pays sont soumises à conditions et susceptibles d’être levées dès lors qu’ils travailleront avec les États-Unis pour assurer la sécurité des Américains. Nous espérons que tous les pays répondront bientôt aux nouvelles exigences de coopération avec les États-Unis, alors que nous continuons à prendre les mesures nécessaires pour protéger notre sécurité nationale.

Pour tout renseignement supplémentaire, notamment sur les détails de la mise en œuvre progressive, merci de lire la fiche d’information et notre section questions‑réponses (FAQ).