La promotion d’une prospérité et d’une sécurité communes pour les États-Unis et l’Afrique

Département d’État des États-Unis
DipNote – blog officiel
Le 26 juin 2019

Les voyages dans toute l’Afrique et les rencontres avec des dirigeants d’entreprise, des représentants des gouvernements et la société civile et de jeunes Africains dynamiques, sont les aspects de mes fonctions de secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines que j’apprécie le plus. Ces voyages sont le meilleur moyen d’entendre tout un éventail de points de vue et d’examiner des moyens concrets de renforcer la coopération entre les États-Unis et nos partenaires africains.

La politique des États-Unis en Afrique est axée sur quatre priorités principales : accroître le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ; encourager les possibilités d’éducation et d’emploi pour les jeunes africains ; promouvoir la paix et la sécurité dans toute l’Afrique ; et faire la preuve de l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique. Je garde ces priorités à l’esprit et m’efforce de les mettre en pratique dans le cadre de toutes mes activités en tant que secrétaire adjoint.

Lors de mon dernier voyage en Afrique, je me suis arrêté au Soudan, en Éthiopie, au Mozambique et en Afrique du Sud pour promouvoir ces objectifs. Mon objectif lors de cette visite au Soudan était principalement de rencontrer des membres des Forces de la liberté et du changement (FLC) et du Conseil militaire de transition (CMT) pour les exhorter à reprendre les pourparlers en vue d’un gouvernement de transition dirigé par des civils. J’étais accompagné de l’ambassadeur Donald Booth, que le secrétaire d’État Pompeo a récemment nommé au poste d’envoyé spécial pour le Soudan. Lors de notre rencontre avec le président du CMT M. Burhan, nous lui avons demandé de mettre fin aux attaques contre les civils ; de procéder au retrait des forces de soutien rapide (FSR – une force de sécurité distincte relevant du CMT) de Khartoum ; de permettre une enquête indépendante sur l’horrible attaque du 3 juin contre le sit-in pacifique et d’autres violences récentes ; et mettre fin à la répression de la liberté d’expression et aux restrictions à l’accès à Internet.

Le Soudan est au bord du précipice et son avenir est en jeu. Il a la possibilité de tourner la page des 30 dernières années de dictature et de mettre en place un gouvernement de transition dirigé par des civils et acceptable pour le peuple soudanais. C’est l’avenir que nous voulons pour le Soudan.

Nous nous sommes également rendus en Éthiopie pour exprimer notre soutien au Premier ministre éthiopien M. Abiy et aux efforts déployés par l’Union africaine pour trouver une solution politique au Soudan. L’ambassadeur Booth continuera de coordonner ses activités avec les partenaires africains et internationaux et les autres parties prenantes pour harmoniser nos efforts en appui à une résolution pacifique et un gouvernement dirigé par des civils à l’écoute des revendications du peuple soudanais.

Je me suis intéressé plus particulièrement à l’engagement commercial lors de ma visite en Afrique australe. Lors de mon séjour à Maputo, au Mozambique, j’ai rejoint la secrétaire adjointe au Commerce, Karen Dunn Kelley, l’administrateur de l’USAID, Mark Green, et d’autres hauts fonctionnaires américains, pour participer au Sommet des affaires Etats-Unis – Afrique. Cette manifestation était une excellente occasion de promouvoir nos sociétés américaines de calibre international et d’explorer des opportunités commerciales avec des partenaires africains. Au cours du sommet, nous avons dévoilé des détails supplémentaires sur l’initiative « l’Afrique prospère » de l’administration Trump, qui vise à accroître considérablement le commerce et les investissements bilatéraux entre les États-Unis et l’Afrique. Son objectif est de synchroniser les efforts de nos agences gouvernementales afin de faciliter davantage d’accords entre les entreprises américaines et africaines et de lever les obstacles au commerce et à l’investissement. Je me réjouis également de l’annonce par Anadarko d’une décision définitive d’investissement de grande envergure dans le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de Mozambique Area 1 conduit par cette société. Cet énorme investissement américain offrira de nouvelles opportunités au peuple du Mozambique.

Lors de mon dernier arrêt en Afrique du Sud, j’ai rencontré des représentants du gouvernement, des chefs d’entreprise et des membres de la société civile pour discuter de nos efforts communs de promotion du commerce et des investissements, de la paix et de la sécurité en Afrique et au-delà, de la bonne gouvernance et de résultats positifs en matière de santé. Plus de 500 entreprises américaines opèrent en Afrique du Sud et nous souhaitons voir ce nombre augmenter !

J’ai également constaté de visu notre travail en Afrique du Sud pour lutter contre le VIH et le sida dans le cadre du plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida (PEPFAR). Saviez-vous que l’Afrique du Sud, avec le soutien des États-Unis, dispose du plus vaste programme de traitement du VIH au monde ? Nous croyons vraiment qu’il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’engagement des États-Unis envers l’Afrique que par notre investissement dans sa ressource la plus importante – son peuple.

Chaque fois que je voyage sur le continent africain, je reviens avec un optimisme renouvelé quant à l’avenir. Je dis souvent que nous devrions regarder l’Afrique à travers le pare-brise et non le rétroviseur. Ce voyage a été une autre occasion précieuse de dialoguer avec nos partenaires africains concernant l’avenir et de travailler ensemble pour promouvoir la prospérité et la sécurité pour les États-Unis et l’Afrique.