Département d’État des États-Unis
Bureau de la porte-parole
Le 2 novembre 2018
Déclaration de la porte-parole, Mme Heather Nauert
Nous commémorons aujourd’hui la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Nous renouvelons notre engagement inébranlable à promouvoir une presse libre et indépendante et à prôner l’obligation de rendre compte pour ceux qui commettent des actes de violence ou d’autres crimes contre des journalistes.
Célébrer cette journée est particulièrement important cette année, alors que nous continuons à obtenir tous les faits concernant le meurtre de Jamal Khashoggi. Nous avons pris des premières mesures contre les personnes soupçonnées, et comme l’a dit le secrétaire Pompeo la semaine dernière, nous envisagerons des mesures supplémentaires contre toute personne dont la responsabilité est établie.
Ailleurs, en Somalie, en Syrie, au Soudan du Sud et en Iraq, des professionnels des médias ont été tués pour avoir rendu compte des conflits, avec des conséquences minimes pour les coupables.
Des journalistes en Iran, en Turquie, à Cuba, en Birmanie et en Chine sont victimes de détention arbitraire à cause de leurs reportages.
En Russie, au Nicaragua et en Afghanistan, et dans tant d’autres pays à travers le monde, peu de progrès ont été accomplis pour tenir les auteurs responsables alors que le nombre de crimes contre des journalistes continue à augmenter.
Comme ces exemples l’indiquent, l’impunité des crimes commis contre les journalistes reste un problème omniprésent et grave. Des professionnels des médias risquent d’être réduits au silence et de ne pas recevoir de protection de gouvernements qui ferment les yeux devant les abus. Nous prions instamment la communauté internationale de s’efforcer de prévenir ces crimes ou, quand ils se produisent, de déférer les responsables devant la justice.