Département d’État des États-Unis
Secrétaire d’État Mike Pompeo
Pour diffusion immédiate
Interview
Le 13 mai 2018
QUESTION : Et avec nous maintenant, le nouveau secrétaire d’État, un homme très occupé, M. Mike Pompeo. Monsieur le secrétaire, bienvenue sur Fox News Sunday.
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Bonjour, Chris. C’est un plaisir que d’être ici avec vous.
QUESTION : Commençons par les dernières nouvelles. Tout d’abord, cette attaque sauvage de la nuit dernière à Paris, une attaque au couteau commise par un Tchétchène, ayant tué une personne et en ayant blessé quatre autres. Que pouvez-vous nous dire sur un lien possible avec le terrorisme ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, nous n’en savons guère plus. Nous savons que le califat de Daech en a revendiqué la responsabilité. Daech a affirmé qu’il était l’un de leurs soldats. Nous ne sommes pas encore en mesure de vérifier cela. Les autorités françaises, avec toutes les informations que les États-Unis peuvent leur fournir, nous ferons de notre mieux pour démêler tout cela dans les prochaines heures.
QUESTION : D’accord, parlons d’autres nouvelles récentes. Les Nord-Coréens ont annoncé hier qu’ils allaient faire exploser leur site nucléaire dans 10 à 12 jours. Dans quelle mesure s’agit-il d’un développement important et est-ce qu’il s’agirait, selon nous, de leur seul site d’essais nucléaires ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Chris, c’est une bonne nouvelle. Chaque site nord-coréen détruit, éliminé ou démantelé est une bonne nouvelle pour le peuple américain et pour le monde entier. C’est donc une étape du processus de franchie. J’ai eu une bonne série de rencontres la semaine dernière dont le but était d’aller dans ce même sens.
QUESTION : Je veux revenir sur le commentaire… et Kevin vient de nous le faire écouter… votre commentaire de vendredi, selon lequel si Kim choisit, et je cite, le « droit chemin », les ÉtatsUnis seront prêts à travailler avec la Corée du Nord pour, je cite, « atteindre la prospérité ». Qu’est-ce que cela signifie en termes d’investissements directs américains en Corée du Nord ? Et sommes-nous en fait, dans ce contexte, prêts à garantir la sécurité de Kim et qu’un changement de régime ne sera pas envisagé ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Chris, voici à quoi tout cela va ressembler. Les Américains iront… les Américains du secteur privé, et non les contribuables américains… les Américains du secteur privé s’y rendront pour aider à construire le réseau énergétique… ils ont un besoin énorme en électricité en Corée du Nord ; ils iront travailler avec eux pour développer les infrastructures, toutes les choses dont les Nord-Coréens ont besoin, la capacité de l’agriculture américaine sera employée à soutenir la Corée du Nord pour que ses habitants puissent manger de la viande et avoir une vie saine. Voilà le genre de choses que, si nous obtenons ce que le président a demandé, à savoir la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la Corée du Nord, le peuple américain offrira abondamment.
QUESTION : Et dans ce cadre-là, sommes-nous, concrètement, en train de dire à Kim : « Si vous nous donnez ce que nous voulons, vous pouvez rester au pouvoir ? »
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Il est évident que nous devrons fournir des assurances de sécurité. Il s’agit là d’un compromis qui est en attente depuis 25 ans. Aucun président n’a jamais mis les États-Unis dans une position où les dirigeants nord-coréens pensaient que c’était vraiment possible, que les Américains feraient réellement une telle chose, qu’ils arriveraient à ce point où les États-Unis ne seraient plus menacés par le régime nord-coréen. Ce sont nos objectifs. Lorsque j’ai dit plus tôt cette semaine que je pensais que le président Kim partageait les objectifs du peuple américain, j’en suis convaincu. Maintenant, il lui incombe ainsi qu’au président Trump de se rencontrer pour valider le processus par lequel tout cela irait de l’avant, de bien mettre en place les balises qui nous permettent de négocier pour arriver à ce résultat.
QUESTION : Avez-vous un quelconque problème, compte tenu du passé de Kim et du passé de sa famille en tant que régime oppressif, de quelconques problèmes avec l’idée que les États-Unis, même si nous obtenons ce que nous voulons, accordent dans les faits une garantie de sécurité au régime de Kim ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, il faudra voir comment les négociations se déroulent, mais ne vous y trompez pas : l’intérêt des États-Unis ici est d’empêcher le risque que la Corée du Nord lance une arme nucléaire sur Los Angeles ou sur Denver ou sur l’endroit même où nous nous trouvons ce matin, Chris. C’est notre objectif, c’est l’état final que le président a exposé et c’est la mission qu’il m’a confiée et pour laquelle il m’y a envoyé la semaine dernière, à savoir nous mettre sur la trajectoire qui nous permette d’y parvenir.
QUESTION : Parlons de l’objectif : la dénucléarisation. Il y a deux semaines, le conseiller à la sécurité nationale John Bolton était présent sur ce même plateau et il m’a dit que la position de négociation des États-Unis était que Kim devait démanteler et faire sortir du pays toutes ses armes nucléaires, toute son infrastructure nucléaire, tous ses missiles à longue portée avant que les États-Unis n’accordent quelques concessions que ce soit. D’autre part, Kim a rencontré cette semaine le président chinois Xi et a appelé, et je cite, à « des mesures progressives et synchrones » ; en d’autres termes, une action pour une action. Est-ce que vous et Kim avez convenu des différentes étapes ? Est-ce que ce sera de son côté à lui d’abord de mener toutes les actions ou bien étape par étape ? Et est-ce que c’est quelque chose, comme je l’ai dit, sur quoi vous vous êtes mis d’accord ou est-ce quelque chose sur quoi Kim et le président vont devoir travailler lors du sommet ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Chris, nous avons eu des discussions sur la manière dont cela allait se passer. Il y a encore beaucoup de détails sur lesquels travailler et, dans les semaines à venir, nous continuerons d’y travailler pour pouvoir être dans les meilleures conditions le 12 juin, à Singapour, pour le président Trump. Mais ne vous y trompez pas : nous avons déjà fait cela par le passé, n’est-ce pas ? Nous avons déjà fait cet échange de bons procédés, un donné pour un rendu ; ils nous donnent ceci, on leur donne cela. Et cela a échoué à plusieurs reprises. Je pense que le président Kim comprend bien cela. Je pense qu’il apprécie le fait que cela doive être différent, de grande envergure, et spécial, ainsi que quelque chose qui n’aura jamais été entrepris auparavant. Si nous voulons arriver à ce résultat historique, les deux parties doivent être prêtes à prendre des mesures véritablement historiques pour y parvenir.
QUESTION : Et dans quelle mesure êtes-vous confiant ? Parce que vous allez mettre le président des États-Unis dans une pièce avec Kim, à Singapour, avec le regard du monde entier braqués sur eux. Dans quelle mesure êtes-vous sûr que non seulement il comprend cela, mais aussi qu’il va devoir… qu’il va répondre à nos attentes ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, pour citer le président Trump, nous verrons bien, non ? Nous sommes encore très loin d’être en mesure de déclarer que nous avons atteint ce que nous voulons. Beaucoup de travail reste à faire. Nous sommes très attentifs aux risques. Mais notre fervent espoir est que le président Kim souhaite un changement stratégique, un changement stratégique dans ce sens pour son pays et son peuple ; et s’il est prêt à le faire, le président Trump est prêt à faire en sorte que cette transition soit une réussite.
QUESTION : Alors justement, j’aimerais parler de cela. Vous avez dit que nous comprenions bien et John Bolton a dit que personne dans l’administration ne se leurrait. Le président a soulevé des attentes pour le sommet, affirmant qu’il pensait qu’ils allaient réaliser beaucoup de choses, pour reprendre ses propres mots. Votre prédécesseur à la CIA, John Brennan, dit qu’il pense que cela revient à jouer le jeu de Kim.. Regardez :
M. LE PRÉSIDENT TRUMP : « Je pense que nous allons voir une belle réussite. Je pense que ce sera un très grand succès. »
M. BRENNAN : « Je pense qu’il a manipulé les perceptions de manière magistrale, tout comme il a manipulé et, en toute honnêteté, trompé M. Trump. »
QUESTION : Est-ce une erreur de la part du président de prédire, je cite, un « grand succès » ?
M LE SECRÉTAIRE POMPEO : Je pense que le commentaire de l’ancien directeur Brennan est évidemment ridicule. Nous allons entamer une série de discussions avec deux pays qui font tout leur possible pour obtenir des résultats qui correspondent à leurs objectifs et à leurs finalités. Je pense que nous comprenons maintenant qu’il existe un potentiel d’objectifs communs et que notre mission est de préparer le terrain. Et nous avons déjà bien avancés sur cette trajectoire, et continuerons à travailler dans les jours à venir, pendant les 30 jours qui restent, pour nous préparer pour le 12 juin afin que le président puisse réussir, afin que les deux dirigeants puissent se rencontrer et voir s’il y a suffisamment de chevauchement pour que nous puissions atteindre l’objectif ultime pour le peuple américain.
QUESTION : Après avoir ramené les otages américains chez eux, un évènement célébré par le monde entier, le président Trump a félicité Kim de les avoir relâchés. Et cette louange, et non la libération des otages, mais bien cette louange, a dérangé certains critiques. Regardez :
M. LE PRÉSIDENT TRUMP : « Kim Jong-un s’est rendu un énorme service en faisant cela : à lui-même et à son pays. »
M. LE SÉNATEUR SCHUMER : « Nous ne pouvons pas nous laisser berner en donnant au régime nord-coréen le mérite d’avoir rendu des Américains qui n’auraient jamais dû être détenus en premier lieu. »
QUESTION : Selon le dernier rapport du département d’État, la Corée du Nord détient encore au moins 80 000 prisonniers politiques dans ses camps de travail et autres installations. Est-ce que les droits de l’homme seront un enjeu de ce sommet, ou y traitera-t-on seulement de la question du nucléaire ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Oui, Chris, cette administration a toujours pour préoccupation la question des droits de l’homme. C’est bien le cas : il y a encore non seulement des prisonniers politiques en Corée du Nord, mais aussi des Américains détenus partout dans le monde par d’autres régimes voyous. Je peux vous assurer que cette administration, je l’ai vu en tant que directeur de la CIA et je l’ai vu maintenant lors de mes deux premières semaines et demie en tant que secrétaire d’État, est résolument axée sur le retour de chacun d’entre eux. Nous avons obtenu un succès cette semaine. Nous sommes heureux pour ces familles et pour les ÉtatsUnis que ces trois Américains soient rentrés chez eux, mais nous reconnaissons que beaucoup de travail reste à faire. Nous avons toujours des Américains détenus et nous travaillons assidument au nom de chacun d’entre eux.
QUESTION : Lorsque les gens ont découvert que vous alliez participer à l’émission aujourd’hui, ils avaient tous la même question. Je dois dire que moi aussi. Comment est Kim ? À l’exception possible de Dennis Rodman, vous avez passé plus de temps avec lui que n’importe quel autre occidental, au moins deux heures et demie, d’après mes estimations. Comment est-il ? Donnez-nous un aperçu personnel. Dans quelle mesure est-il conscient de ce que le président Trump a dit ? Y a-t-il eu mention de « Little Rocket Man » ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, je sais beaucoup moins bien dribbler que Dennis Rodman, mais j’ai passé beaucoup de temps avec le président Kim. Nos conversations sont professionnelles. Il connaît… il connaît bien son dossier. Il sait ce qu’il… ce qu’il essaie d’accomplir pour le peuple nord-coréen. Il est capable de gérer la complexité lorsque la conversation l’exige.
Il suit la presse occidentale. Il va probablement regarder cette émission à un moment donné. Il prête attention aux choses que le monde dit. Lui aussi se prépare pour le 12 juin. Lui et son équipe vont travailler pour mettre nos deux dirigeants dans une position où il est tout simplement possible de réussir une entreprise historique.
QUESTION : Y a-t-il eu une quelconque mention de l’échange d’insultes ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Non, nous n’avons pas couvert cela, Chris.
QUESTION : C’est probablement sage. (Rires.) Je veux me tourner vers…beaucoup de choses tombent sous votre responsabilité. L’Iran et Israël sont entrés dans un conflit armé à la frontière syrienne cette semaine après que le président Trump s’est retiré de l’accord nucléaire avec Téhéran. Pensez-vous qu’il existe un lien entre le fait que l’Iran se sente moins contraint et le fait que les États-Unis ne fassent désormais plus partie de cet accord sur les armes nucléaires iraniennes ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : C’est absurde. C’est absurde de suggérer que l’Iran se sentirait moins contraint alors que, sous le Plan d’action global conjoint, ce pays a lancé des missiles contre un aéroport où des Américains se rendent chaque jour, à Riyad et qu’il a maintenant lancé des missiles contre Israël. Tout comme il est absurde de suggérer d’une manière ou d’une autre que le retrait du Plan d’action global conjoint est responsable de la conduite iranienne au Yémen, qui était déjà la même sous le Plan d’action global conjoint, la montée du Hezbollah… toutes ces choses ont eu lieu sous le Plan d’action global conjoint. Je dirais plutôt qu’il pensait pouvoir agir en toute impunité. L’Iran a regardé. Il a regardé l’Europe n’infliger absolument aucune sanction face à son programme de missiles après l’entrée en vigueur du Plan d’action global conjoint. Je pense que Rouhani et Zarif doivent expliquer pourquoi, alors que cet accord était en place, l’Iran a continué son avancée au Moyen-Orient.
QUESTION : Le président Trump a clairement indiqué qu’il ne se contenterait pas d’attaquer l’Iran, mais qu’il était également prêt à sanctionner les entreprises européennes qui continueraient de faire des affaires avec Téhéran. Voici ce qu’a dit le président : « Nous allons instituer le plus haut niveau de sanction économique. Toute nation qui aide l’Iran dans sa quête d’armes nucléaires pourrait également être fortement sanctionnée par les États-Unis. »
Mais les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne disent tous qu’ils vont rester dans l’accord et qu’ils vont chercher un moyen de protéger les entreprises européennes qui continuent à y faire des affaires. La question est la suivante : dans quelle mesure l’administration Trump est-elle prête à attaquer les entreprises européennes qui ignorent la décision les États-Unis de se retirer ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Deux choses, Chris. Premièrement, la richesse créée en Iran du fait du Plan d’action global conjoint a conduit l’activité malveillante iranienne. Elle a alimenté Qasem Soleimani. Elle a alimenté le Corps des gardiens de la révolution islamique. Elle a fourni des ressources pour leur travail en Syrie et en Iraq. Le retrait du président Trump vise à leur refuser cette richesse, à leur refuser les ressources qui leur permettent de poursuivre leur mauvais comportement, à leur retirer cet argent.
Le retrait ne visait pas les Européens. J’ai travaillé dur depuis la courte période où je suis secrétaire d’État pour essayer de corriger cet accord. Nous n’avons pas pu conclure d’accord avec nos trois partenaires européens. J’espère que, dans les jours et les semaines à venir, nous parviendrons à un accord qui fonctionne vraiment, qui protège vraiment le monde contre les mauvais comportements iraniens, pas seulement leur programme nucléaire, mais aussi leurs missiles et leurs comportements malveillants.
QUESTION : Mais qu’en est-il de…
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Et je vais travailler en étroite collaboration avec les Européens pour essayer d’y parvenir, Chris.
QUESTION : Mais qu’adviendra-t-il si les entreprises européennes et les pays européens disent qu’il n’y aura pas de renégociation, pas plus qu’il n’y aura de renégociation de l’Accord de Paris sur le climat ? Les États-Unis sont-ils prêts à s’en prendre aux entreprises de nos alliés comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, si elles essaient de continuer à faire des affaires ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Le régime de sanctions qui est actuellement en place est très clair quant aux exigences. La mission que m’a confiée le président Trump est de travailler à la conclusion d’un accord qui aboutira aux résultats qui protègent les États-Unis. C’est ce que nous allons faire et je travaillerai dur avec les Européens dans les prochains jours.
QUESTION : Quelques questions pour finir. Israël. Les États-Unis ouvrent leur ambassade à Jérusalem demain. Les Palestiniens parlent d’une journée de colère, de violentes manifestations de masse, et l’OLP ne s’adressera même plus aux États-Unis en tant qu’interlocuteur au MoyenOrient. Le processus de paix est-il mort ? Et compte tenu de la menace de violences, qu’allez-vous dire, en tant que secrétaire d’État, aux Américains au Moyen-Orient, dans cette partie du monde au cours des prochains jours ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, le processus de paix n’est décidément pas mort. Nous travaillons dur dessus. Nous espérons que nous pourrons là aussi parvenir à un succès. En ce qui concerne la sécurité, nous sommes conscients de la situation sur le terrain. Les États-Unis ont pris un certain nombre de mesures pour veiller à ce que non seulement les intérêts de l’État, mais aussi ceux du peuple américain dans cette région, soient protégés et nous sommes convaincus d’avoir pris les mesures nécessaires pour réduire ce risque.
QUESTION : Enfin… et c’est assez remarquable, compte tenu de tout ce qui s’est passé, tout ce qui tombe sous votre responsabilité… vous êtes secrétaire d’État depuis à peine deux semaines maintenant. Quelle est votre vision pour le département d’État ?
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Eh bien, d’abord, Chris, j’espère que je n’ai pas atteint mon point culminant lors de mes deux premières semaines. (Rires.) Mais c’est très clair : nous devons mettre l’équipe diplomatique sur le terrain. Le département d’État des États-Unis doit être à la tête de la politique étrangère américaine, apportant des solutions pour résoudre les problèmes des États-Unis sans recourir à la force armée. Et donc, je vais mettre l’équipe sur pied, nous allons reprendre notre élan et le département d’État sera en tête aux quatre coins de la planète, menant la politique diplomatique américaine, obtenant de grands résultats au nom du président Trump et des États-Unis.
QUESTION : M. le secrétaire Pompeo, merci. Merci de nous avoir accordé de votre temps malgré votre emploi du temps très chargé.
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Merci.
QUESTION : Toujours un plaisir de m’entretenir avec vous, monsieur.
M. LE SECRÉTAIRE POMPEO : Merci, Chris.