
Bonjour. C’est un grand plaisir d’être parmi vous. Merci de votre chaleureux accueil. Les mots me manquent pour exprimer l’honneur et la joie d’être enfin ici parmi vous. Et avant d’aller plus loin, je tiens à exprimer toute ma gratitude envers un certain nombre de personnes que je voudrais mentionner. D’abord et surtout, au président Trump et au secrétaire Tillerson pour m’avoir accordé leur confiance. Je dois dire que leur ouverture d’esprit ne fait aucun doute. Après tout, le secrétaire Tillerson vient du Texas, et j’ai grandi à l’ombre du stade Lambeau Field.
Ensuite, je tiens à remercier chaleureusement Wade Warren pour son leadership dans le cadre de son mandat d’administrateur par intérim, pendant les nombreux mois consacrés à l’élaboration d’un plan de transition et, bien sûr, pour toutes ses années au service de l’Agence. Wade, merci. Vous avez fait un travail fabuleux, un travail vraiment formidable. Je tiens également à remercier Don Gressett, Sonali Korde, Casey Redmon et tout mon personnel LPA pour leur excellent travail pendant le processus de confirmation, et surtout, pour m’avoir permis de paraître plus compétent et plus intelligent que je ne le suis en réalité.
Vous pouvez tous leur être éternellement reconnaissants ou leur en vouloir à jamais. On en reparlera dans quelques mois. Je tiens également à remercier ma famille pour son soutien indéfectible. Ma femme, Sue et nos enfants. Sue et mon fils, Alex, sont présents parmi nous aujourd’hui.
Mais surtout, je tiens à vous remercier tous. Non seulement pour votre très aimable accueil ce matin, mais vraiment pour tout le travail remarquable que vous avez accompli au fil des années, un travail grâce auquel l’USAID n’est pas seulement l’Agence de développement la plus importante des États-Unis, mais aussi la plus importante au monde. Intégrer cette équipe exceptionnelle, en particulier à cette heure décisive de l’histoire, alors que vos compétences, votre expérience et vos idées sont plus essentielles que jamais, est véritablement pour moi une leçon d’humilité à bien des égards.
Maintenant, je suppose que vous avez beaucoup de questions à me poser. Vous avez probablement encore plus de questions à mon sujet. J’aimerais évoquer ce matin ce que nous appelions au Congrès « une question de privilège ». Et je vais laisser de côté la plupart de ces questions ce matin. J’aimerais plutôt me concentrer sur ce seul point : que pouvez-vous attendre de moi ?
Maintenant, dans les jours à venir, je ne manquerai pas pour ma part de vous faire clairement part de ce que j’attends de vous. Mais que pouvez-vous attendre de moi ? Tout d’abord, vous pouvez compter sur une direction qui sera honnête avec vous. Dorénavant, si vous me posez une question, je m’efforcerai dans toute la mesure du possible de vous répondre de manière honnête et directe. Ce ne sera pas toujours la réponse que vous souhaitez entendre, mais ce sera une réponse honnête. Ensuite, vous pouvez aussi compter sur une direction qui croit en vous. L’USAID est l’Agence de développement la plus importante du monde, pas du fait de sa localisation, ni du fait de la personne qui en est à la tête, mais grâce à vous tous, à vos compétences et à votre dévouement, à ce que vous apportez dans votre travail de tous les jours, sans exception.
Les 98 carreaux que vous voyez ici sur le mur nous rappellent à tous évidemment non seulement le courage et le dévouement de notre formidable équipe dans le monde entier, mais aussi, malheureusement, le prix élevé que certains ont payé pour avoir fait leur travail, amélioré la qualité de vie des gens et construit des communautés. Comme vous tous, je n’oublierai jamais que nous sommes appelés à travailler dans des endroits dangereux et difficiles, et que beaucoup d’entre vous le font avec courage, bravoure et distinction.
Vous pouvez compter sur une direction qui vous écoute. Mon mentor politique, Tommy Thompson, m’a toujours dit que son père lui avait inculqué les mêmes principes. Il disait : « Tommy, tu as deux oreilles et une bouche, et si tu en fais usage en respectant cette proportion, tout ira bien pour toi». Cela me semble un excellent conseil. Je vous encourage à vous exprimer. Je ne peux pas garantir que nous serons toujours d’accord, mais je respecterai toujours votre point de vue.
Vous devez également vous attendre à ce que la direction vous invite à relever des défis. Vous vous apercevrez lors de nos séances de travail commun que j’aime vous mettre à l’épreuve. J’aime même vous déstabiliser. En fait, je me fais souvent l’avocat du diable. Mais je tiens à m’assurer que vous avez réfléchi en profondeur. Je ne veux pas que l’on répète la « ligne de pensée officielle de l’organisation ». Ce qui m’intéresse, c’est votre jugement. Je veux votre avis. Je veux en savoir plus sur vous et toutes les expériences que vous avez vécues, vos idées et réflexions. Je veux que notre Agence soit fondée sur une constante amélioration et un leadership interinstitutionnel. Chaque semaine, je veux que nous soyons un peu meilleurs que la semaine précédente, un peu plus efficaces, un peu plus novateurs. Les contribuables le méritent. Nos partenaires au gouvernement le méritent. Et nos partenaires partout dans le monde y sont accoutumés et je pense que nous excellons dans ce domaine.
Enfin, en ce qui concerne ce que vous pouvez attendre de ma part, j’aimerais que vous vous reportiez tous à la déclaration que j’ai faite au comité du Sénat chargé des relations extérieures, car, pour moi, elle résume vraiment ce que j’espère que nous pourrons nous efforcer d’accomplir ensemble.
Je pense que l’aide extérieure doit avoir pour objectif de ne plus avoir de raison d’exister. Chacun de nos programmes doit viser à parvenir à une situation dans laquelle nous pourrons y mettre fin. Ainsi, nous devrions évaluer les résultats de notre travail dans le monde entier à la mesure où ils nous rapprochent de cet objectif. Je ne me fais toutefois pas d’illusions. Dans certains endroits, nous en sommes encore très loin. Mais nous pouvons aider nos partenaires en donnant la priorité aux programmes qui ont un impact mesurable, en encourageant les réformes, en diversifiant notre base de partenaires, et en favorisant le renforcement des capacités locales et de la mobilisation de leurs propres ressources nationales. Dans le domaine de l’aide humanitaire, nous nous tiendrons toujours aux côtés des populations frappées par des catastrophes ou des crises.
Mais nous appellerons également les autres à faire leur part du travail, et nous œuvrerons sans relâche pour veiller à offrir l’assistance la plus efficace et efficiente possible, afin de répondre aux besoins présents et de favoriser la résilience face aux crises futures. Dans tous les domaines, et à tous les égards, nous concentrerons nos ressources limitées sur ce qui fonctionne et nous mettrons fin aux programmes qui ne fonctionnent pas. Encore une fois, c’est ce que nos contribuables méritent, c’est ce que nos partenaires gouvernementaux méritent, et c’est ce que méritent nos partenaires partout dans le monde.
Comme je viens de le dire il y a quelques instants, Sue et mon fils Alex sont également présents parmi nous. Sue et moi avons commencé notre carrière dans le domaine du développement il y a 30 ans ce mois-ci, en tant qu’enseignants bénévoles au Kenya. J’ai ensuite été amené à travailler sur des projets sur cinq continents. J’ai rencontré des membres de l’équipe de l’USAID partout où je me suis rendu. Ils m’ont toujours impressionné. Ils ont souvent été pour moi une source d’inspiration. C’est un grand honneur de me joindre à vous aujourd’hui. J’ai hâte d’accomplir des choses formidables, ensemble. Merci pour votre accueil. Au travail. Nous avons du pain sur la planche. Merci à tout le monde.