Département d’État des États-Unis
Point de presse officiel par téléconférence
Ambassadrice Deborah L. Brix, coordinatrice de la lutte contre le sida dans le monde pour les États-Unis et représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie sanitaire
Le 16 mai 2018
GREENMAN : Bonjour à tous et merci de vous joindre à nous pour ce point de presse téléphonique officiel au sujet du PEPFAR et de son 15e anniversaire. Ce matin, l’ambassadrice itinérante Deborah Birx est des nôtres. Elle est coordinatrice de la lutte contre le sida dans le monde pour les États-Unis et représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie sanitaire.
L’ambassadrice Birx supervise la mise en œuvre du Plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida, connu plus simplement sous le nom de PEPFAR, et elle est ici pour nous parler des nouveaux résultats relatifs au traitement du VIH que le PEPFAR a publiés ce matin et de ce que le programme est sur le point d’accomplir alors qu’il fête son 15e anniversaire ce mois-ci.
Nous allons commencer par l’ambassadrice Birx. Je vous cède la parole.
MME L’AMBASSADRICE BIRX : Merci et bonjour tout le monde. Je vais être très brève de manière à pouvoir passer aux questions/réponses, mais je pense que vous êtes nombreux à savoir qu’en janvier, il y a 15 ans de cela, le président Bush a annoncé dans son discours sur l’état de l’union ce nouveau programme intéressant que personne n’avait envisagé précédemment, une intervention américaine qui a véritablement changer la vie de nombreuses personnes de par le monde. Et cela, au cours des deux semaines qui viennent, marque véritablement l’anniversaire de l’adoption par le Congrès de la loi qui a autorisé et financé le PEPFAR. Je pense donc que vous serez nombreux à vous souvenir de ces jours sombres, il y a 15 ans, bien sûr les ressources étaient limitées à bien des égards, mais ce de manière très importante sur le continent africain, où moins de 50 000 personnes en tout avaient accès à un traitement. Et bien sûr, beaucoup comptaient parmi les personnes les plus nanties d’Afrique.
Et nous annonçons donc aujourd’hui que 14 millions d’hommes, de femmes et d’enfants bénéficient d’un traitement. C’est deux fois plus qu’il y a tout juste quatre ans et demi et je pense que cela montre que, malgré un budget qui n’augmente pas, par le biais de nos travaux avec les pays et nos partenaires, nous avons véritablement accru de manière considérable l’efficacité du programme. Et nous n’avons pas seulement sauvé ces 14 millions de vies, il s’agit là de mères, de filles, de pères, d’enseignants, et de fils, mais nous avons également accéléré nos interventions en matière de prévention.
Et donc ce mois-ci, alors que le programme fête ses 15 ans, nous continuons à bénéficier d’un soutien bipartite remarquable et fort et nous sommes passés par trois présidents et huit congrès, tous ayant parlé de l’importance du PEPFAR, tout comme je pense que le vous savez c’est le cas sous la houlette du président Donald Trump et, de manière essentielle grâce à la générosité des Américains, que nous prenons très au sérieux. Nous savons que ce sont des deniers durement gagnés par les contribuables que nous devons traduire en un programme avec un impact sur le terrain et nous nous sommes très axés sur les résultats afin d’assurer que chaque dollar soit utilisé de manière efficace.
Ainsi, outre les 14 millions de vies sauvées grâce aux traitements, nous avons également évité l’infection de plus de 2,2 millions de bébés et, je pense que vous le savez, nous nous occupons de plus de 6 millions… 6,4 millions d’orphelins et d’enfants vulnérables. Et ce programme est essentiel à nos yeux parce que nous voulons que les bébés naissent séronégatifs pour pouvoir bien se développer et nous travaillons également très dur à la prévention des infections chez les jeunes hommes et les garçons et nous avons recours à la circoncision masculine médicale volontaire. Nous en avons réalisé 15 millions. La circoncision réduit le risque d’infection au VIH pour les jeunes hommes.
Et je pense que vous avez remarqué que lors de la Journée mondiale du sida nous avons annoncé que dans la majorité des districts où notre programme DREAMS est présent, c’est un programme qui m’intéresse personnellement beaucoup, nous nous intéressons de près au soutien des femmes pour nous assurer qu’elles prospèrent et restent séronégatives dans le cadre du programme DREAMS. Le nom du programme fait référence aux jeunes femmes déterminées, résilientes, autonomisées, « empowered » en anglais, bénéficiant d’un mentorat, en sûreté. Nous avons vu une baisse des taux de nouvelles infections chez ces jeunes femmes de 25 à 40 % dans les 24 derniers mois uniquement. Nous nous réjouissons donc de poursuivre ce programme et de l’élargir dans l’année qui vient avec notre budget pour l’exercice fiscal 2018.
Mais nous savons également, et nous avons des discussions approfondies avec les pays sur la manière de maîtriser l’épidémie, et des progrès étonnants et pensons vraiment pouvoir atteindre notre but d’un minimum de 10 pays où l’épidémie est maîtrisée dans les trois ans qui viennent. Cela constituera une importante feuille de route pour le reste du monde, pour nous encourager tous quant au fait que nous pouvons véritablement maîtriser la pandémie sans vaccin ni remède. Nous voulons trouver un vaccin et un remède et je sais que le NIH travaille de manière étroite au développement d’un vaccin et d’un remède pour le VIH, ce qui serait important aussi bien pour l’élimination du VIH et puis potentiellement par la suite pour son éradication.
Mais avant d’arriver à ces jalons importants, nous sommes sur le point d’arriver à faire en sorte que l’épidémie ne se propage plus. Nous organisons une grande célébration au Congrès demain entre 16h et 18h dans la salle 419 du bâtiment Dirksen de manière à vraiment reconnaître le soutien bipartite que ces huit derniers congrès nous ont accordé.