Allocution du président Trump lors de la cérémonie de prestation de serment de Mike Pompeo, secrétaire d’État

La Maison-Blanche
Bureau de la porte-parole
Le 2 mai 2018

M. LE PRÉSIDENT : Merci. Je dois dire que c’est là davantage d’engouement en provenance du département d’État que je n’avais vu depuis longtemps – de nombreuses années. (Rires.) On peut parler de nombreuses années, peut-être des dizaines et des dizaines. Ça va être un début fantastique, une journée fantastique. Et cet engouement ne sera magnifié que, ne le sera que – qu’avec cet homme ici présent. Je le sais pertinemment.

Alors merci à tous d’être ici. C’est génial d’être avec vous, les hommes et femmes extraordinaires du département d’État. Nous vous sommes profondément reconnaissants de tout ce que vous faites pour notre pays. Et vous allez faire des choses que vous ne soupçonnez même pas. (Rires.) Pour l’instant, il est impossible pour vous de même les discerner. Et nous avons deux trois choses, Mike, en ce moment même, dont beaucoup de gens ne soupçonnent absolument rien, et qui sont très, très encourageantes.

Je tiens également à remercier le vice-président Pence et les nombreux membres de mon cabinet qui se sont joints à nous ce matin.

Nous sommes ici pour célébrer le fait que le nouveau secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, prête serment. Mike. (Applaudissements.) Cette journée témoigne de votre talent exceptionnel, Mike, de vos compétences et de votre sens du service, qui se sont affinés au cours de votre vie, quel que soit l’endroit où vous avez été.

L’épouse de Mike, Susan, et son fils, Nick, se sont joints à nous aujourd’hui. Et je tiens à vous remercier tous les deux d’avoir partagé ce merveilleux moment avec nous tous. Merci beaucoup. Je vous remercie. (Applaudissements.)

Mike est un vrai patriote américain. Il a consacré de nombreuses années de sa vie à la défense des États-Unis, et cela, dès son entrée à West Point. Et comme vous l’avez tous entendu, il y est entré à 18 ans et il a fini premier de sa promo. Vous savez, j’avais entendu cette rumeur il y a longtemps. Je pensais que c’était une rumeur de – je ne sais pas, moi. Vous savez, on entend ça, « premier de sa promo ». (Rires) Et j’ai entendu ça maintes et maintes fois. J’ai aussi entendu dire que j’étais le premier de ma promo à la Wharton School of Finance. (Rires.) Et parfois, quand on entend ça, on ne dit rien. On laisse juste couler. (Rires.)

Mais j’ai entendu ça à son propos. Et être le premier de sa promo à West Point – parce que je sais bien que ce n’est pas n’importe quoi. Alors j’ai dit : « Est-ce bien vrai ? » « Eh bien oui. » J’ai demandé à quelques autres personnes : « Est-ce bien vrai ? » « Oui. » Alors j’ai commencé à en parler. J’en ai parlé il y a environ quatre semaines, n’est-ce pas, David ? Et après cela, tout le monde s’est mis à en parler. Je n’ai donc plus besoin de le dire. (Rires.) Il était bel et bien le premier de sa promo à West Point.

Et peu de temps après, il a été déployé en Allemagne, où il a servi comme officier de cavalerie avant la chute du mur de Berlin. Après avoir quitté le service actif, Mike a été diplômé de la Harvard Law School avec grande distinction. Un étudiant brillant.

Mike a été élu au Congrès en 2010 par le 4ème District d’un grand État : le Kansas. Pas vrai ? (Applaudissements.) Un grand État, en effet. À la Chambre, il s’est distingué en tant que membre du Comité du renseignement.

Au cours des 15 derniers mois, Mike a servi notre pays – et il l’a fait en tant que directeur de la CIA, la Central Intelligence Agency, où, je peux vous le dire, ils ont un immense respect pour sa personne. C’est incroyable. Ce sont peut-être les seules personnes à ne pas vraiment se réjouir en ce moment. Mais ils se réjouiront. (Rires.) Ils se réjouiront de travailler avec Gina, qui est ici aujourd’hui. Et son leadership exceptionnel de la CIA lui a valu l’admiration de ses collègues du Cabinet, du Congrès, de la communauté du renseignement, ainsi que de nos alliés et partenaires étrangers.

Mike a également gagné mon plus profond respect, mon admiration et ma confiance. Et vous verrez pourquoi dans les années à venir. Probablement, au cours des prochains mois. Je suis intimement convaincu qu’il fera un travail incroyable en tant que 70e secrétaire d’État du pays.

Mike parcourra le monde pour accomplir la plus grande mission et le plus grand devoir du département d’État : représenter les intérêts du peuple américain.

Cette mission comprend la supervision de plus de 13 000 diplomates, nos représentants dans le monde ; 12 000 agents consulaires ; et un administrateur d’un système d’immigration incroyable – un système que nous allons changer, réparer et améliorer ; un système qui est assiégé en ce moment. Mais un système qui, nous l’espérons, fera l’objet des éloges de tous au moment où nous finirons.

Nous avons 3 500 agents de sécurité et des milliers d’autres diplomates, le personnel des ambassades, les fonctionnaires, et le personnel administratif qui, tous, jouent collectivement un rôle vital dans la promotion de la sécurité, de la liberté, de la prospérité, et de toutes les bonnes choses des États-Unis. Des gens très importants. Des gens formidables.

Comme le président Eisenhower l’avait dit en 1953 : « Ne nous méprenons pas, la raison pour laquelle nous avons des représentants de par le monde, c’est pour protéger les intérêts américains. » Depuis près de 230 ans, les hommes et les femmes du département d’État des États-Unis répondent avec fierté à cet appel.

Et maintenant, à cet instant précis, je ne vois pas de meilleure personne pour diriger ces fonctionnaires dévoués que notre nouveau secrétaire d’État, Mike Pompeo.

Secrétaire Pompeo, félicitations à nouveau. Je ne doute pas que vous ferez des États-Unis un chef de file en tant que diplomate en chef de notre pays. Vous êtes un gars exceptionnel, un bon ami et quelqu’un qui aime vraiment notre pays. Nous sommes vraiment, vraiment fiers de vous. Je parle au nom de tout le monde dans cette salle, et aussi au nom de votre famille.

Merci beaucoup, Mike. Et félicitations. (Applaudissements.)

Et maintenant, j’aimerais maintenant demander au vice-président Pence de lui faire prêter serment. Je vous remercie.